la correze par les grands cols bis répétita

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il y a 10 ans 4 mois #97 par nebulus
Dans le but de testiculer les facultés du nouveau forum à assimiler des conneries je replace ici ce cr qui vous à déjà gavé sur l’ancienne version dudit forum. Oui je sais mais moi ça me plait et ça me fais marrer alors comme nous vivons une époque avare de ces petits plaisirs je ne vais pas me priver. Alors voila que ça m’a repris au mois de juillet, une petite envie de retracer un road dans les méandres escarpés des cols alpins. Et puis il faut que je te dises que j’ai investi (peut être pas assez d’ailleurs…) dans un gps moto, je me tâtais depuis un moment (souvent quand je m’ennuie je me tâtes que les ayatollahs prônant l’onanisme thérapeutique en pensent ce qu’ils veulent je m’en br…….) Je jetai donc mon dévolu sur un bidule globalement positionné par rapport un (des) autre bidule (s) géostationné(s) à la verticale de ce qui se trouve directement en dessous. Après le domdom voici le mappydumanu, donc j’ai testiculé auparavant pour déjà me familiariser avec le maniement de l’engin (pour ceux qui seraient restés bloqués sur le précédent onanisme vous pouvez lâcher l’affaire il ne s’agit plus là du même engin…) question sur le forum pour tenter de faire ingérer à l’appareil une salade de points de passage à la bonne sauce (manifestement indigeste au vu du peu d’entrain mis par la machine à les assimiler….) A cœur vaillant rien d’impossible et la multiplication des tentatives fini par venir à bout des ultimes réticences du bignou navigateur. Apres lui avoir fait gober les divers itinéraires que je me proposais de parcourir sur mon destrier déplumé, je lui en inoculai (mais c’est pas vrai tu ne penses qu’à ca…..) quelques autres que je maîtrisais allègrement sans autre forme d’assistance de façon à discrètement contrôler les aptitudes de mon acquisition à me perdre dans les cours de ferme les plus reculées de la planète. Le premier de ces test avorta rapidement réduit à néant par les caprices d’une connexion bluprout aussi improbable que la chance que t’as de sortir avec un top model par le biais de meetic (oui mais t’as vu ta tronche aussi…)
Par la suite ayant longuement parlementé avec les différents protagonistes de la connexion incriminée je réussi à établir une communication presque complète entre le guideur et le guidé. Je pu donc à loisir vérifier les facultés orientatives des puces taïwanaises et je ne fut pas déçu par lesdites facultés, le propre de mappydumanu comme d’ailleurs de l’ensemble de ses congénères (et il y en a qui génèrent…….) c’est d’emmener l’imprudent quidam qui leur a confié sa destinée d’un point A vers un point B, au vu de cette exigence on ne peut pas dire honnêtement que le contrat n’est pas rempli, le doute porterais plutôt sur la manière. Ayant cru bon de préciser à madame je sais tout (celle qui cause dans le truc………enfin quand elle est décidée… ) que ma phobie m’interdisait l’autoprout et que la vue d’un péage me filait des boutons sur le croupion, je suis allé chez ma frangine par des rou… chemins dont je ne soupçonnait pas même l’existence. Le contrat était en quelque sorte rempli quoique je restais dubitatif sur l’application à une journée de roulage sur une étape de 500 bornes.
Mais faisant fi de toute considération alarmiste je décidai de remettre nos divagations entre les composants du truc. Le jour dit nous décollons à 6 h car si on veut rallier l’étape de ce soir avant que l’équipe de nuit à l’usine ne commence sa sieste, nous ne devons pas trop traîner.
Nous prenons la direction de la proche Suisse (le territoire de Belfort est un département frontalier) non sans avoir du sacrifier notre moyenne pour parlementer avec miss « faites demi-tour des que possible » qui sans doute vexée de devoir travailler le jour de la fête nationale s’était décidé à communiquer les instructions de navigation mais en morse !
Maîtrisant mal le language du mammifère marin aux défenses pointues j’ai du remettre un peut d’ordre dans les relations aux ondes bleues que j’avais établies entre nous.
Ceci fait nous entrons sur le territoire chocolaté de la communauté helvétique et au bout de quelques hectomètres, la sa…la sacré madame se venge en me disant d’un ton ironique (si si je sais reconnaître quand on se fout de ma gueule…) « vous êtes rue de la gare, ça n’est pas la bonne route ! Il fallait tourner à droite au précédent carrefour » elle pratique le post guidage, donnant précisément la direction que « t’aurais du prendre » je suis vert (dans mon casque jaune ça fait caca d’oie) elle ajoute aussitôt alors que je m’apprête à demi-tourner « avancer à un kilomètre » soit, je m’exécute suivi de mon comparse qui commence à se demander ce qui se passe, quelque mille mètres plus loin je n’en crois pas mon système auditif quand elle m’annonce triomphante « maintenant faites demi tour et allez tourner à gauche au carrefour ou vous auriez du tourner à droite » je vous fais grâce de ce que je lui ai répondu…..
Toutefois nous cheminons à travers le pays de la vache mauve, empruntant exclusivement le réseau secondaire, étant dirigé vers le moindre raccourcis fusse il soumis à la traversé d’un parking de supermarché ou à la visite d’un lotissement. C’est d’ailleurs en sortant d’un chemin de champ (bétonné on en suisse quand même) que nous tombons sur un éléphant, non je n’ai pas fumé le papier d’alu regardes



Par mauvaise foi je rechigne à reconnaître que même si nous avons visité des endroits insoupçonnés des gens qui bêtement utilisent les routes principales, la machine à faire chier enchaîne les points qui lui ont étés programmés et nous progressons vers notre but si tant est que nous en ayons un bien précis. Et alors que midi sonne au clocher de toutes les églises qui en feront la demande, nous enchaînons de jolis virages sur une route montagneuse à souhait, qui va nous mener à la station des Diablerets, puis par le col de la croix nous redescendons vers le Rhône (si si c’est le Rhône qui passe par là tu peux vérifier..) et alors que jusqu’à là le guidage, qui s’il pouvait tendre le flan à la controverse au niveau du réseau emprunté, s’était montré irréprochable sur le passage aux différents points présélectionnes, commence à prendre des libertés avec la destination prévue, allant même jusqu’a nous amener aux portes d’un cimetière pour finalement nous faire reprendre une route qui menait très précisément………d’où nous venions. Après avoir suggéré vertement que la madame s’exprimant par le biais de mon oreillette avait des tendances à faire le bonheur éphémère de nombreux messieurs au moyen d’une prestation tarifée, je reprogrammai l’appareil vers une commune au delà de la frontière qui me rappelai-je, devait être traversée par l’itinéraire prévisionnel que la machine, enfin je l’eusse cru, avait assimilé. En l’occurrence c’est vers Abondance que se tourna ma préférence, nous reprîmes donc notre cheminement radioguidé traversant la vallée pour se lancer à l’assaut des sommets internationaux (bin oui un coté suisse un coté français) Bien que nos pérégrinations funéraires et erratiques aient détourné notre attention de nos estomacs, ceux-ci commencent à se rappeler à notre bon souvenir avec insistance. Traversant une zone commerciale nous effectuons diverses circonvolutions pour se rendre compte que le seul lieu délivrant de la (pseudo) nourriture est un « ma queue mec à Daisy » en effet nous sommes dimanche (oui je sais que c’est le 14 juillet mais en Suisse ils s’en tamponnent l’artichaut comme madonna de son premier stérilet…) Mon comparse motard et néanmoins épicurien se refusant de fréquenter l’échoppe du clown à l’oncle sam, nous décidâmes de pousser plus avant notre progression vers notre pays d’origine. Bien nous en pris car au fil de l’ascension vers la frontière, une charmante petite terrasse à l’air particulièrement accueillant et à la disponibilité quasi-totale (seul un motard aux long bras, car conduisant un chopper, l’occupait) fit s’allumer de concert les feux stop de nos brelons.
Renseignement pris pas de problème pour becqueter malgré l’heure . Après s’être sustenté jusqu’à satiété, nos esprits sont plus clairs pour appréhender avec lucidité le rapport entre la suite de l’itinéraire à parcourir et le temps qui nous est imparti avant que la lune prenne la place du soleil au firmament (j’ai raté l’avion…) Pas besoin d’être un technicien en horlogerie (CH ça veut dire constructeurs d’horloges) pour se rendre compte qu’il est matériellement impossible de parcourir le reste des routes prévues sauf à rallier l’étape en nocturne.
Concertation, these, antithese, syntese…..bière ! A l’unanimité des deux tiers faisant quorum irrévocable, nous adoptons la motion visant à modifier l’itinéraire devant être emprunté, effaçant de ce fait deux massifs montagneux, délaissant Morzine, Grand Bornand et La Clusaz pour prendre la vallée blanche à rebrousse poil via Martigny et le col de la Forclaz.
Belle montée depuis Martigny puis nous rejoignons Cham en passant par Argentière et ensuite direction Mégeve que nous traversons pour suivre le val d’Arly jusqu’à Flumet. A cet endroit nous pouvons opter pour l’itinéraire d’origine et se hisser vers Notre dame de bellecombe (dont les habitantes sont des…..) passer les saisies, hauteluce et Beaufort pour remonter vers le barrage et le Cormet de Roselend, ce dernier nous ouvrant le passage pour redescendre la vallée des Chapieux et rejoindre ainsi Bourg St Maurice, programme alléchant sur le papier mais composé de routes exigeantes ou la moyenne reste modeste, sachant qu’une fois arrivé à Bourg St Maurice il nous reste à remonter la vallée de l’Isère vers le col de l’Iseran qui n’est rien moins que le plus haut col d’Europe. Donc tout bien réfléchi après s’être arrêté pour boire un coup nous optons pour la plus sage décision qui est de descendre les gorges de l’Arly pour rejoindre Albertville puis chopper la vallée de la Maurienne pour la remonter jusqu’au bout ou nous serons quasiment à destination. C’est à peu près comme ça que les choses se sont passées, à quelques errances savamment orchestrées par mappy près. Même si la moyenne horaire à gonflé de manière exponentielle nous arrivons à Lanslevillard , ou est prévue l’étape, à vingt et une heures bien sonnées. Après avoir fait un petit tour du village pour bien situer l’endroit ( et surtout pour trouver l’hôtel) nous arrêtons nos machines dont les soupapes commencent à en avoir ras les joints de queue de se faire culbuter par des arbres à came devant l’hôtel convoité. Sympathique meme à cette heure là pas de problème pour manger et meme dehors en terrasse face aux sommets majestueux qui se dressent alentour.
Après avoir fait honneur à la bière au genépi on nous propose de rentrer les motos, non pas dans un garage fermé mais dans une cour close et verrouillée qui est déjà bien achalandée de deux roues divers aux plaques à majorité anglosaxone . Après avoir parcouru cinq cent et quelques bornes depuis ce matin je pense que nous allons bien dormir.


Rien de tel qu’une bonne nuit de sommeil pour remettre le motard en état.
Nous en profitons largement puisque nous pointons nos frimousses pour le petit déjeuner vers neuf heures, heure à laquelle les randonneurs de tout poil, cyclistes de l’extrême et autres motocyclistes teutonisants on déserté l’endroit. Après avoir fait honneur au buffet et assuré notre contribution financière à l’aubergiste, nous rejoignons la courette ou nous attendent sagement nos montures esseulées (je viens de te dire que les teutons s’étaient fais la malle à la fraîche, tu suis ou quoi !) Tiens j’ai oublié de te dire un truc hier soir, en remontant la vallée de la Maurienne et bien que nous soyons arrivés de jour, j’ai trouvé que mon phare n’éclairait pas des masses, d’habitude le xénon se reflète bien quand tu arrives derrière les bar et là que dalle. En arrivant je vérifie donc le système d’éclairage pour constater qu’il n’y a plus ni code,ni phare, seule source lumineuse encore en fonction les veilleuses. Etant persuadé d’avoir affaire à la fonte du filament métallique d’un fusible et sachant posséder l’équivalent dudit fusible précité, je ne me fais pas de soucis outre mesure, dix minutes me suffirons le lendemain matin pour remplacer la pièce concernée. C’était sans compter sur ce satané Murphy et sa loi de l’emmerdement maximum, après avoir détendorisé le sac de selle et déposé cette dernière, je contrôle un à un les fusibles pour constater qu’ils assurent tous le passage du flux électrique pour lequel ils ont étés positionnés, donc l’affaire se complique car les ballasts sont dans la tête de fourche. Les dix minutes que j’avais hypothétiquement alloué à la résolution du problème étant écoulées depuis un certain temps ma patience exceptionnelle commence à montrer ses limites, qu’a cela ne tienne je ne vais pas laisser la main à murphy, déclenchement immédiat du plan B qui consiste à débrancher les bornes positives des fils alimentant le relais des xénons, puis de sortir les bulbes xénon et enfin de remettre les ampoules d’origine (en réserve dans le dosseret de selle) et de rebrancher le tout remettant ainsi les optiques dans leur configuration première. Si le débranchement et la sortie des ampoule xénon se fait sans trop de problème, la remise en place des hallucinogènes met, elle mes nerfs à plus rude épreuve ayant l’impression d’être un bûcheron débardeur à qui on demande de branler une mouche ! Un certain laps de temps plus tard et ayant épuisé le dictionnaire des mots gras en tout genre tout en souhaitant la sodomisation du concepteur de TDM par un porc-épic (épique…) l’ampoule h1 du code est enfin en place, pour la h3 du phare la mission se révèle impossible, tant pis. C’était compter sans Murphy qui était toujours embusqué, en effet le glissement du curseur en position code n’en à pas eu (d’effet) rien, nada, peau d’zébu, heureusement je n’ai pas de masse sous la main, je craque, je me mords les dents, je, je…………………hé………..heu………………attends, je retire prestement (je ne sais pas si le terme convient effectivement à mes gros doigts gourds) l’ampoule pour l’analyser en la mirant dans les rayons du soleil approchant son zénith (un zénith pour moi tout seul……….) et là mon intuition tardive se confirme, le dosseret de selle n’est pas le meilleur endroit du monde pour assurer une longue vie aux ampoules à filament. Elle n’est plus opérationnelle et je confirme en faisant contacter la h3 que l’alimentation, elle, l’est (opérationnelle…..t’es chiant à pas suivre…) Je n’aurai plus qu’a m’arrêter pour faire emplette d’une h1 pour remplacer mon code. Cette distrayante petite séance de mécanique nous ayant fait perdre une partie de la matinée nous devons envisager différemment le déroulement de la journée. Il est clair que le road prévu est impossible à réaliser, je décidai donc d’oublier l’Italie pour le moment (ça fera l’objet d’une autre expédition…) nous prendrons donc la direction du col de l’Iseran, pour revenir en Maurienne par le col de la Madeleine, puis monter vers la Croix de fer, tangeanter le Glandon pour rejoindre la vallée d’Oisan via Grandmaison et enfin rejoindre le Faranchin à Villard d’Arene ou nous devons étaper ce soir. Donc c’est parti nous remontons le cours de l’Arc pour rejoindre Bonneval sur Arc. Les paysages que nous traversons sont superbes, successions de sommets, ourlés de blancs pour les plus élancés en altitude, l’évolution dans un environnement de cette qualité compense la légère frustration du motard pour qui la montée de l’Iseran se voulait prometteuse de par sa qualité de plus haut col d’Europe, et qui constate que cette route n’a rien d’extraordinaire, nombre de tracés de routes menant à des cols bien moins auréolés de prestige se révèlent beaucoup plus intéressants pour les amateurs de deux roues motorisés.
Jusqu’à Bonneval c’est en fait une route d’accès l’ascension du col commençant véritablement là. Bonneval est un très joli village aux maisons de pierres et aux toits de lauze que l’on admire rapidement du dessus la route déposée en lacets nous faisant prendre ici très rapidement de l’altitude.


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Ayant à ce stade entamé l’ascension finale nous nous hissons rapidement vers le sommet au rythme des virages dont les envers sont encore enneigés, vers la dernière épingle se situe d’ailleurs la gare de départ de la remontée mécanique desservant la piste de ski d’été dégringolant depuis la pointe du Montet.

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Puis c’est le col avec ses cohortes de cyclistes arrivant dans un état plus ou moins frais, se précipitant pour immortaliser leur passage d’un cliché certifiant qu’ils ont bien posé auprès de la pancarte éponyme du col. Tradition à laquelle sacrifient également les motards qui par vagues successives viennent disputer l’espace aux deux roues non motorisés.

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Nous franchissons donc ce col nous permettant de relier la vallée de l’Arc à celle de l’Isère et de descendre justement vers la station de Val d’Isère en empruntant une route qui se trouve être une piste l’hivers faisant partie de l’espace bibliothèque (...qui lit! Soit tu connais le coin, soit t’as suivi les jeux de 68……sinon laisse tomber…) De cette piste…heu pardon de cette route, on a un beau point de vue sur la station et le domaine de Val d’Isère.




Pour ceux à qui le caillou de Bellevarde évoque quelque chose….

Continuant notre cheminement nous rejoignons le lit de l’Isère que nous enjambons (fumés) par le pont st Charles qui met fin à la descente du col, puisque nous allons d’ici quelques hectomètres, rentrer dans Val d’Isère. Dans ce sens nous abordons la station par le hameau du Fornet, qui malgré la présence de la gare de départ du téléphérique garde une certaine authenticité grâce à ses maisons de pierre et de bois. La première image est positive malheureusement les choses se gâtent au fur et à mesure que nous avançons.
A l’entrée dans Val d’Isère même, les constructions sont déjà dotées d’étages supplémentaires et plus on descend pire c’est jusqu’à La Daille ou il faut être fin connaisseur pour apprécier le style immobilier. Qu’à cela ne tienne, il est l’heure de se restaurer et nous profitons de la traversée de la station pour trouver une terrasse accueillante.
Une fois repus il est temps de reprendre la route car nous n’avons pas battu des records de kilométrage aujourd’hui (pour l’instant du moins…) Après être sorti du centre nous longeons toujours l’Isère en direction de la Daille, et sur notre gauche nous pouvons voir le départ du Funival qui allie plusieurs prouesses, en premier lieu ils ont réussi à mettre un téléphérique sous terre, mais c’est aussi le moyen de ne pas désinhiber trop brutalement des citadins addicts au métro et également de donner le moyen à tout à chacun de pénétrer la montagne fantasmant sans se l’avouer d’éprouver une vive jouissance de l’instar de Pistorius découvrant les propriétés du carbone. Il fait tout ça le métro à câble et en plus il dépose tout ce petit monde à bellevarde cinq minutes avant que se fassent dessus les téméraires inconscients qui voulaient absolument faire la face olympique avant de passer leur première étoile.
Le temps que je me dise tout ça nous avons laissé derrière nous les constructions de la Daille et nous sommes déjà dans l’enfilade de tunnels qui jalonnent la route longeant le lac du Chevril, puis passé l’accès de Tignes nous descendons rapidement vers Bourg St Maurice ou nous ferons un arrêt pour que je fasse emplette d’une ampoule h1 qui viendra remplacer celle contre laquelle j’ai tant pesté le matin même. Puis c’est la route de Moutiers qui n’a d’autre intérêt que de distribuer le flot des véhicules sur les accès aux stations les jours de transhumance hivernale. Ainsi après avoir laissé derrière nous la route des Arcs, nous dépassons celle qui permet d’accéder aux plagnes, puis à moutiers même c’est la Vannoise qui ouvre ses accès aux prestigieuses stations des trois vallées, telles Méribel et bien sur Courchevel, ainsi que les moins connues Champagny et Pralognan. Encore quelques noms connus avec les Menuires et Val Thorens et nous filons vers la sortie La Léchère et Notre Dame de Briançon depuis laquelle nous allons accéder à la montée du col de la Madeleine.
Si la montée de l’Iseran comme je l’ai précisé plus haut, n’a rien de réellement transcendant, celle de la Madeleine est incontestablement un moment fort lors d’un périple alpin. Une route au tracé adapté aux motos (surtout à celles qui penchent un peu….) dans un environnement superbe.


Puis nous franchissons le sommet pour rapidement se retrouver sur le domaine, puis dans la station de Saint François Longchamp. S’étant acquittés de la traversée de la station ainsi que de deux bières en terrasse, nous prolongeons notre descente vers la vallée de la Maurienne que nous rejoignons à La Chambre qui n’est toutefois pas celle qui, réservée, nous attend pour l’étape, cette dernière va réclamer de faire encore de nombreux tours de roue ainsi que d’avaler moult courbes de niveau. Pour l’heure nous remontons à nouveau la vallée de la Maurienne (si tu suivais un peu au lieu de te gratter les…..oreilles, tu aurais vu qu’on l’a déjà remonté hier la Maurienne.) mais seulement jusqu’à Saint Jean ou nous empruntons la bifurcation qui nous permettra de grimper jusqu’au col de la croix de fer, passant pour ce faire par St Jean et St Sorlin d’Arves, là encore une belle montée de col, une fois passé les tunnels nous arrivons vers St Jean d’Arves et commençons à pouvoir admirer les deux pointes et la tête de chat qui constituent les aiguilles d’Arves (entre 3300 et 3500 tout de même…)
Puis c’est le sommet, outre les fameuses aiguille la vue sur les nombreux sommets environnants est vertigineuse.



Ceux qui ont une bonne vue s’amuserons à débusquer les arrivées de remontés mécaniques disséminés au travers du paysage. Puis nous basculons pour passer sous le col du Glandon que nous laissons sur notre droite

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après quelques minutes de route nous sommes en vue du barrage de Grandmaison et nous changeons de département quittant la Savoie pour l’Isère, ce barrage outre le fait qu’il soit le plus puissant barrage hydroélectrique de France sert également de réserve de courant.
Je m’explique (vu la forme de tes mirettes je me doute que t’entraves que pouic…) le barrage envoie l’eau par le biais de conduites forcées vers l’usine de production qui se trouve beaucoup plus bas au bord du lac du Verney, jusqu’à là ça fonctionne comme n’importe quelle centrale hydroélectrique, le changement (c’est maintenant……) réside dans le fait que par moments on repompe l’eau du Verney (en bas) pour la renvoyer à Grandmaison (en haut) , ce principe existait déjà entre le lac blanc et le lac noir dans les Vosges depuis très longtemps et à moindre échelle. Alors du va me dire qu’il faut être ramolli du bulbe ou atrophié du choux farci pour aller pondre une connerie pareille et que bouffer le courant qu’on produit pour remonter l’eau qui va servir à nouveau à la même chose, ne s’inscrit pas forcément dans le cadre d’un cercle vertueux (tu noteras que le cadre d’un cercle….)
A cette fine analyse issue de ton QI de bulot je répondrai que tu as négligé un paramètre fondamental, l’énergie électrique ne se stocke pas, l’eau si (ouais des batteries…..je te vois bien aller faire le plein de mégawatts avec l’accu de ton smartphone…) Le fait de remonter une certaine quantité d’eau lorsque le réseau n’absorbe pas la totalité de la production électrique, permet outre de consommer un surplus d’électricité qui serait sans cela, perdue, et de remonter de l’eau qui pourra servir tout de suite à produire un nouveau contingent d’ampères (dodu) ou être stockée pour être utilisée à loisir lorsque la demande s’en fait sentir ce qui par la même augmente d’autan le débit théorique du bassin versant. T’as pigé ou faut te faire un dessin ? Bon donc logiquement en continuant si t’as suivis tu sais qu’en poursuivant notre route nous allons arriver au lac du Verney qui se trouve sur vaujany, station que tous ceux qui ont fréquenté les pistes de l’Alpe d’Huez connaissent pour en avoir fait la liaison par l’Alpette. Au bout du lac du Verney la solution classique est de descendre les épingles situées sur le barrage pour rejoindre la route de Bourg d’Oisans mais il en existe une autre et c’est cette alternative que nous avons choisi, à savoir de monter à gauche du barrage pour aller vers Villard-reculas (et le cochon l’……oups pardon…) et de franchir pour ça un col super sympathique bien que grebi de vélos. Une fois au village la route se réduit fortement et il faut rouler au pas et être très vigilant à ce qui peut arriver en face, par contre elle surplombe le Bourg d’Oisans et la vue d’ensemble est formidable.



En progressant encore un peu nous sommes maintenant sur un point de vue permettant de visualiser une bonne partie des fameux virages de la montée de l’Alpe d’Huez et le tour de cette année devant suivre ce tracé à deux reprises quelques jours plus tard le fanatisme exacerbé de certains nous laisse pantois, installés comme si le passage des coureurs avait lieu dans l’heure, mais quatre jours avant (enfin quant on aime…..)





Nous rejoignons Huez et j’hésite à prendre à gauche pour rejoindre l’Alpe et me diriger vers l’altiport pour ensuite suivre la route du col de Sarenne, j’hésite parceque cette dernière route est une route « pastorale » dont l’état n’est pas du tout garanti, j’ai de plus entendu dire que le tour de France devait l’utiliser et j’ai peur de me retrouver au milieu de grappes de cycliste sur une route défoncé qui est loin d’etre plate (…comme jane Birkin… plate, hein, pas défoncée….) Donc nous prendrons à droite et descendrons les virages célèbres au milieu d’une meute de gogo bariolés respirant à plein poumon les rejets des pots d’échappement des milliers de véhicules passé par là avant les vélos.
Une fois en bas, à l’entrée du Bourg d’Oisans (ou à la sortie c’est comme tu veux) il ne nous reste plus qu’a prendre la direction du col du Lautaret pour, passer le barrage du Chambon (et la montée des deux Alpes) puis rejoindre la Grave et enfin Villard d’Arene ou trone toujours le Faranchin, ou un lit et une bonne table nous attendent. Encore une bonne journée avec abondance de virages et de dénivelés. Mais ne vous cassez pas on en est qu’au deuxième jour……


Après une bonne nuit nous descendons faire honneur au buffet de petit déjeuner, sans être tombés des plumes aux aurores, notre record de la veille en matière de grass’mat’ n’est pas battu car parmi nos hypothétiques bonnes résolution il est celle de ne point flemmarder trop tard pour que la journée de bonne heure démarre. Les brelons attendent sagement dans le garage du Faranchin , que nous arrivons à quitter avec peine puisqu’il nous faut fendre un rideau de Tamalous vomi en continu par un car bien entendu garé sur la sortie. (Murphy nous aurait il suivi ?)

www.lefaranchin.net/

Enfin sur la bande asphaltée dont les quelques lacets restants vont nous mener au col du Lautaret et ce sans avoir pris de coup de canne , ni diminué le déficit des caisses de retraite par l’élimination de quelques récipiendaires, nous commençons notre journée de balade sous un temps toujours aussi clément et qui devrait le rester (le clément adhère…).
Une fois au Lautaret directions les lacets du Galibier, de ce côté on se retrouve rapidement à l’entrée du tunnel et de ce fait à l’embranchement qui permet d’atteindre le col quelque mille mètres plus loin. Belle vue depuis ce col qui pour être immortalisée demande aux apn un travail sur la balance des blancs en fonction de la neige persistante.





Nous passons donc ce col à 2642 m et redescendons vers l’autre côté du tunnel côté Savoie et après avoir patienté au feu (le comble de l’urbanisme, coller un feu rouge tricolore à 2556 m d’altitude…) nous revenons dans les hautes alpes empruntant l’ouvrage de 370 m qui transperce la montagne, privilège réservé aux motos et véhicules légers, les cyclistes devant impérativement monter jusqu’au dessus. Quelques lacets et quelques kilomètres de forte déclivité nous ramènent rapidement au Col du Lautaret duquel nous nous engageons dans la vallée de la Guisane pour rejoindre Briançon. Route relativement droite de ce coté-ci, Le Monetier les bains est vite atteint, puis Villeneuve la salle, Chantemerle et enfin briançon ces quatre communes étant les départs de la station de Serre Chevalier. Arrivés en ville (la plus haute…) nous cherchons un débit d’essence proposant du 95 et nos machines avitaillées, traversons la commune pour rejoindre la route de Cervière. Un petit mot pour dire que Briançon est une ville fortifiée par Johnny Vauban et son orchestre et qu’un petit arrêt à la vieille ville si tu connais pas peut être sympa, tu remontes la grande gargouille par exemple,
Vestige du temps ou la propreté consistait à envoyer toute ta merde dans un caniveau au milieu de la rue, ils ont conservé le caniveau la merde en moins,oui vaut mieux te garer en bas et la remonter, après tu redescends pour récupérer ton vésicule, si tu fais le contraire faut remonter et après une glace et deux bières… (t’est pas raisonnable non plus…) Bon on va pas faire la journée là-dessus si ça t’intéresses, tu regardes sur le net ou t’y vas faire un saut… Bon nous on enquille la vallée de la Cerveyrette pour rejoindre Cervières d’où s’élance la route de l’Izoard. Belle montée où l’on passe de l’abri relatif des mélèzes à l’exposition minérale totale des hauteurs, le tout en balançant le centre de gravité d’un angle sur l’autre. Donc très agréable pour les motards, quand aux cyclistes…….bin on ne les force pas non plus, mais chapeau faut le faire. Une fois passé le refuge Napoléon (où on doit pouvoir trouver un bon appartement chaud…) il reste juste quelques épingles au passage desquelles tu pèse lourdement sur ton pauvre sélecteur dans le but de passer la ½ qui n’est pas plus répertoriée que la 6 sur ce type de boite.
Dès que les brêles sont stables sur leur béquille, nous jouons des coudes pour disputer la pose aux cyclistes devant le monument étonnamment phallique qui ponctue le col.



Le paysage environnant à des faux airs de far-west



Enfourchons vite nos montures avant de voir débouler Geronimo et ses Cheyennes… (Personne ne suit alors ! Géronimo…..c’était un Apache, pas un Cheyenne. Il a fait la guerre toute sa vie pour finalement clamser d’une pneumonie, c’était pas une flèche…..oui c’est pas le sujet…) Après le col et en prenant la direction de Brunissart la route traverse la casse déserte, certains y voient la lune, pour moi c’est surtout une belle réserve de gravier pour refaire mon chemin, toutefois à coup de givi 42 l il faudrait effectuer un certain nombre d’allers et retours et le voyage en semi benne voire ampirolle me tente moyen. Après c’est quelques virages dans le bois et on arrive au fond de la vallée de Brunissart qui descend ensuite quasiment en ligne droite jusqu’à Arvieux. On à déjà accumulé du dénivelé depuis ce matin il commence à faire soif et puis faim tant qu’on y est, une petite terrasse jouxte l’emprise de la départementale, nous l’investissons donc le temps de se sustenter un brin.
Après nous descendons vers Arvieux puis nous rattrapons la route qui descend la vallée du Queyras jusqu’à Guillestre, belle route qui surplombe la rivière nous donnant l’impression d’être des funambules se jouant du vide des canyons. A Guillestre on enchaîne avec la montée de Vars, celle là il faut la faire, une belle route ou les virages se suivent naturellement, un bon moment ! Puis on traverse les villages et la station pour se hisser jusqu’au col et hop on lève légèrement les roues pour franchir la ligne qui sépare les hautes alpes des alpes de haute provence. On se laisse glisser jusqu’à la D900 qui est la route qui monte au col de Larche depuis Barcelonnette, nous la suivons jusqu’à Jausiers ou se présente la direction de Nice, qui veut dire franchissement de la mythique Bonnette. Et effectivement la route qui s’élève vers Restefond en premier lieu, puis le col et enfin la cime de la Bonnette tient son rang, une belle ascension ponctuée par la traversée de quelque marmotte en goguette.
Dans les derniers virages avant Restefond le paysage devient Lunaire et uniquement minéral, puis on longe un genre d’éperon qui s’ouvre au col de la Bonnette pour laisser le passage vers la Tinée et le département des alpes maritimes, on pourrait passer le col mais une petite route continue et va contourner la cime s’attribuant au passage le titre de route la plus haute de France.



Les vélos arrivent eux aussi jusqu’ici, un cheminement piétonnier permet de grimper jusque sur la cime, pas de barrières ni de gardes corps par contre le service de nettoyage est d’astreinte si quelqu’un devait choir de quelques centaines de mètres



Sur ces joyeuses considérations et l’ego flatté d’avoir vaincu des altitudes hors normes, nous reprenons la route pour se laisser couler vers le col de la Bonnette, puis dans la vallée de la Tinée qui dégringole au travers du Mercantour. Une route relativement praticable si on conçoit qu’elle est recouverte par la neige une bonne partie de l’année. Par certains aspects le tracé et la topologie de cette voie peut rappeler la route qui s’accroche sur la côte ouest de l’île de beauté. A peine quelques huit kilomètres en aval du col les véhicules circulant sur cette route traversent un village abandonné, pour le tout à chacun ainsi que pour le motard atrophié de l’hypophyse à la poignée bloquée dans le coin, ça reste ce que c’est effectivement : des baraquements en ruine laissés en décrépitude, livrés aux affres des conditions climatiques sévères à ces altitudes.
Pour les moins handicapés de l’encéphale ça s’appelle le camp des fourches et c’est grandement chargé d’histoire puisque faisant partie d’un ensemble défensif global dit « Séré de Rivières » du nom du général dans le caberlo duquel germa l’idée dudit dispositif défensif (ammoniacal). Ce ne fut que l’ordonnateur d’une partition pour l’exécution de laquelle les qualifications de divers interprètes lui furent acquises, pour ne citer qu’eux, Maginot (à la ligne près…) et Johnny Vauban (qui décidément fortifiait à tout va…)



Ce camp était en fait une base arrière pour le mont des fourches situé un peu plus haut



qui de sa position dominante surveillait vallons et vallées en des temps ou quand nos cousins transalpins débarquaient en terre de France ça n’était pas encore pour écouler des Ducat ou de la mozzarella… Voila c’était la minute d’histoire, ceux qui voudront approfondir le sujet (on sait pas trop à quoi s’en tenir avec cette phrase, c’est comme « élargir le cercle de ses amis » aille !) savent que glouglou est leur ami……
Le temps que je te raconte tout ça nous nous sommes remis en selle et avons dévalé les jolis enchaînements de virages qui proximité Italienne oblige, rappellent les formes d’un plat de spaghettis cuit (ou d’une partouze de vers de terre pour ceux à qui l’éthologie parle plus que la géopolitique culinaire…) nous menant jusqu’au hameau du pra. Et c’est un long cheminement commun auquel se livrent route et cours d’eau jusqu’à l’entrée de Saint Etienne de Tinée ou la route dans un sursaut d’orgueil, saute la rivière pour affirmer sa pseudo supériorité. Nous avons enregistré encore une bonne dose de dénivelé et encore une fois ça nous à donné soif, nous avisons une terrasse ombragée au beau milieu du bourg, où déjà se désaltèrent des motards teutons dont les montures (teutonnes elles aussi) pourrait faire passer mon 4tx pour une machine récente. Alanguis devant notre breuvage effervescent de houblon frais, nous assistons au départ des panzers. Puis les aiguilles cadencent le temps continuant leur course folle nous devons à notre tour nous remettre en route et il faut signaler le retour dans l’équipe de super gps, en effet jusqu’à là ses commentaires désobligeants n’ont pas manqués car je maîtrisait l’itinéraire. Bien qu’ayant laissé de côté mon idée initiale qui nous faisait remonter par la Cayolle pour reprendre le Col d’Allos, je compte maintenant rejoindre Allos par le bas, je sait que c’est possible pour avoir consulté les cartes au moment de planifier les itinéraires, néanmoins je n’ai plus en tête les points de passage d’où la réactivation du gps. Bien sur, sorti de sa léthargie de façon trop abrupte à son goût sans doute, la miss direction commence sa campagne de déstabilisation si bien que quand nous rallions Isola j’ai entendu trois cent quatre vingt quatorze fois dans mon oreillette « faites demi tour dès que possible ». Après avoir fait un arrêt boisson concernant cette fois les machines, le doute m’habite, et les panneaux rappelant que Nice n’est plus très loin renforcent cette sensation de s’être fourvoyé. Pour finir et après m’être concerté avec mon collègue qui n’a pas d’avis je décide de me rallier aux ordres du mappy qui nous condamne à repasser la Bonnette (mais est-ce réellement une punition ?) Donc retour sur nos pas mais avec cette fois ci connaissance de la route, de son état etc, etc puisque nous venons de la pratiquer dans l’autre sens, et l’heure avançant la route s’est vidée de tout véhicule et notamment des vélos dont seuls quelques courageux (ou inconscients…) moulinent encore dans le secteur des cimes. La Bonnette est avalée de bon train, plus le temps d’admirer le paysage et merde à Vauban (Cambronne qui s’en dédie….) j’eu le plaisir de constater qu’un vieux tdm bien mené peut faire la pige à un 1000 fazer, sans doute un peu lourd pour ce genre d’exercice, avec une bonne paire de lacets d’avance au col je savoure, sachant par avance que dès que les routes vont se faire droites, la débauche de chevaux de sa version libre va ramener ma monture au statut d’un 103 sp.
Donc redescente du col jusqu’à Jausier, puis direction Barcelonette, bifurcation pour aller chercher le col d’Allos et là très bonne surprise, une toute petite route comme j’aime bien avec des virages partout (des qui tournent en plus…) et tout autour des belles montagnes comme sur les paquets de lessive (ya pas de montagne sur les paquets de lessive ? t’es sur ! tant pis alors…)



Dès que nous avons passé le col, c’est sans doute les pistes de ski et nous sommes en surplomb de la station de La Foux d’Allos ce qui nous comble d’aise cette station étant notre destination pour ce soir. Rentrés dans la station nous identifions notre hôtel, bien qu’il y ait un peu de monde, il est évident que cette station à surtout une vocation hivernale et l’ensemble nous fait penser sans nous concerter à un de ces villages du far-west ou on tourne des western spaghetti, il ne manque plus que l’harmonica et le duel au milieu de la rue.
L’hôtel est à l’avenant, sans doute construit à une époque où l’urbanisation montagnarde était censée répondre à une demande grandissante d’hébergements hivernaux. Propre avec tout ce qu’il faut mais un rien kitch, la salle de bain fermée d’un rideau, etc. Ceci dit nous avons tout de même très bien dormi, pour un prix raisonnable. L’hôtel ne faisant pas restaurant nous sommes dirigés juste à coté, la salle étant située au dessus du garage ou dorment nos motos, fermé par le 4/4 du patron …( original et efficace puisqu’on les a retrouvé le lendemain)
Le restaurant très sympa aussi mais il est vrai que nous étions quasiment les seuls clients, très bien soignés avec en prime les tournées de genépi du patron. Petite promenade digestive qui renforce notre sentiment, on s’attend à voir surgir les daltons pourchassés par le cow boy chanceux qui à troqué son mégot contre un brin d’herbe (il y a sans doute un message là-dessous…) Nous rejoignons notre chambre pour récupérer l’énergie que nous avons laissé dans les virages. Bonne nuit à tous.

Bien que la porte fenêtre ouvrant l’accès sur un balcon surplombant la rue soit restée entrouverte, l’animation matinale de walnut grove n’est pas d’une intensité suffisante pour nous éveiller avant que notre quota de sommeil nécessaire soit atteint.
Un rapide petit déjeuner pris dans la salle de bar qui redchausse l’hôtel, puis nous allons récupérer nos machines pour les recharger de leur bât. Ha oui ! tu te rappelles Que j’avais débranché l’alimentation des xénons (mais si le deuxième jour, bin oui mais ça sert à rien si tu t’intéresses pas un minimum…) en fait je n’ai pas débranché que les xénons, résultat la veille après avoir passé deux fois la bonnette (non c’est pas l’ivresse des altitudes…) le mappydumanu s’est arrêté tout seul et pour cause il n’était plus alimenté (et un gps c’est déjà pénible mais si il est sous-alimenté…) De plus pour prouver que je suis vraiment la version bêta, je ne l’ai pas rechargé sur secteur pendant notre nuit à Flagstone donc quand je veux l’installer sur son support pour qu’il nous oriente en fonction des données cartographique que je lui ai bourré dans la mémoire interne, l’appareil démarre et dans un dernier sursaut d’orgueil puis clignote tristement pour bien m’indiquer qu’il est au bout de ses ressources énergétiques. Devant le fait accompli et en l’absence de carte papier, nous nous sommes servi de la dernière la veille lors d’un arrêt dysenterie (non je déconne en fait on avait une carte de France avec les routes principales mais elle s’est envolée quelque part entre Bourg Saint Maurice et Moutier (si jamais tu trouves une carte quand tu vas en vacance à la Plagne bin c’est à nous….)) je décidai d’un commun accord unilatéral d’utiliser le gps du collègue qui toutefois est affecté de deux problèmes heureusement non rédhibitoires, la Fazer est bien équipée d’un support pour recevoir l’engin mais ne lui fourni pas un flux d’intensité électrique de sa production personnelle nous obligeant à dépendre des capacités de charge de son accu embarqué, et pour ajouter du piment à la folle équipée, les itinéraires ne sont pas rentrés dans ce gps là. Qui plus est il pratique la navigation à vue puisque son casque n’est pas équipé d’oreillette. Peut importe c’est notre seul système valide et nous nous en remettons à ses indications, il faut donc que je programme des points que je me rappelle avoir rentré sur l’itinéraire (pas évident de se rappeler quand tu n’as pas maps sous les yeux…) mais je sais que nous devons couper du coté de Sisteron pour ensuite rejoindre le Mont Ventoux. Ca commence mal, le géant de Provence soi-disant visible à des kilomètres à la ronde qu’Amstrong aux balloches d’acier avalait comme un vulgaire Mc Timber, tout le monde le voit sauf tomtom. Et puis t’iras te rappeler le nom des patelins situés au pied, pour finir quelque part au fond des brumes de mon esprit tourmenté je trouve dans un petit tiroir le nom d’un village que je pense proche, programmation et c’est parti. Le lit d’un Verdon naissant traverse le Bourg ou Rantanplan rencontra Ma Dalton, la route profite de ce fait pour s’accoquiner avec le fil de ce ru et cheminer de concert jusqu’à Saint André les Alpes ou délaissant Nice nous resterons Digne. Et là nous roulons sur des portions faciles sur lesquelles les bar allument un peu et la full fazer fait nettement la différence, j’ai bien fait d’en profiter dans les cols car maintenant mamie est à la peine. Malgré quelques embranchements loupés, en l’absence de guidage vocal le soleil prend un malin plaisir à jouer de reflets pernicieux qui par leur aveuglement partiel du pilote ne lui permettent pas d’appréhender assez tôt la flèche rouge qui intime le changement de direction, nous progressons bien et sommes à présent dans la région du Ventoux que malgré sont gigantisme nous n’avons encore pas aperçu. A ce moment là le doute m’envahi, n’ai-je pas programmé le nom d’un village se trouvant de l’autre côté ce qui pourrait avoir pour effet que le gps nous fasse contourner le mont chauve, nous privant au passage de l’ascension de cet amas calcaire classé par l’UNESCO.
Nous faisons halte au village d’Aurel et renseignement pris nous sommes sur la bonne route et au village suivant la direction est indiquée pour commencer l’ascension. Depuis un moment nous avons quitté les Alpes de Haute Provence, et nous jouons avec la limite entre Drome et Vaucluse au gré des champs de lavande colorés et odoriférants. Nous entrons dans Sault et à défaut de direction indiquée nous sommes englués en plein marché dans une file de véhicules noyé au milieu d’une marée de touristes chalands (et nonchalants aussi d’ailleurs…)
Profitant de notre statut de deux roues pour parvenir à s’extirper du centre nous devons à présent dépasser l’embouteillage généré par le bouchon intra communal, après y être parvenu à grand renfort de slalom et de godille, nous filons droit devant nous ce qui va se révéler être une erreur. C’est lorsque nous commençons à longer une clôture enserrant d’énormes antennes satellite qui doivent pouvoir te permettre de communiquer avec ta belle mère que t’a envoyé se ressourcer à Fukushima les bains, que nous réalisons qu’il est peu probable que nous soyons en direction du Ventoux. Il s’agit en fait de la base du 2e régiment étranger du génie (pour ceux qui sous-entendraient qu’aux militaires le génie est étranger……….) de Saint Christol, donc si tu regardes sur la carte on reviens presque en arrière (non ? essaies en la prenant à l’endroit…) nous décidons de nous arrêter dès qu’un lieu apte à nous sustenter se présentera, d’autant que la faim nous tiraille et qu’au dessus de nos casque l’horizon s’est obscurci très vite et il n’y à pas besoin d’avoir fait météo en deuxième langue pour pronostiquer l’imminente arrivée d’une grosse perturbation d’origine convective.
Il ne nous faut pas rouler longtemps puisque quelques kilomètres plus loin, un restaurant pizzeria nous ouvre son parking ou quelques motos patientent déjà juchées sur leurs béquilles.
Nous descendons à notre tour de nos montures prenant soin d’emporter le gps au cas ou une prise pourrait lui délivrer un peu d’énergie lui permettant de tenir jusqu’au soir. L’accueil est sympathique mais la personne étant seule nous commençons à nous inquiéter du temps nécessaire entre la prise de commande et l’addition. Finalement tout s’est bien passé et nous avons très bien mangé et étions bien contents d’être à l’intérieur quand dehors les éléments se déchaînaient. Nous reprenons la route après cet intermède gastronomique durant lequel même le gps s’est gavé, en parlant de celui-ci nous le programmons sur notre destination de ce soir c’est-à-dire Hures la Parade (ce qui est une erreur mais nous n’en avons pas encore conscience à ce moment précis…) Nous reprenons notre progression sous un temps lourd et menaçant bien que le soleil soit présent. Et il arriva ce qu’il devait mon programme initial était de couper depuis Malaucène vers Bollène Pont Saint Esprit pour traverser l’Ardèche avec en point de mire Florac et enfin Meyrueis, sauf que cet itinéraire était enregistré dans l’autre bestiole, mais quand on demande à un autre truc de nous emmener à un point précis sans lui préciser le type de routes que nous affectionnons ni l’aversion profonde que je ressent pour toute commune qui prend le titre de ville, le global prout system t’emmène tout droit en plein centre d’Avignon en période de festival, que du bonheur.
Après avoir du subir feux, ralentissements, bouchons et autres joyeusetés citadines, nous arrivons à quitter la cité des papes dont le pont m’intéresse à ce moment beaucoup moins que celui du haut Doubs résultant des fils à Mimile . Profitant d’un arrêt indispensable pour s’équiper de manière à faire face aux conditions hygrométriques saturées (venez dans le midi vous êtes sur d’avoir du beau temps, qu’ils disaient…..on ne s’est pas fait rincer depuis qu’on est partis, enfin moi je dis ça…..) je contrôle le cap de l’engin guideur et constate que nous filons droit sur Nîmes, son parcours visant à éviter soigneusement toutes les belles petites routes pour nous faire passer par des trucs tout droits infestés de radars, je craque !
Je reprogramme pour avoir un guidage direction Florac, aussitôt nous sommes renvoyés en direction d’Alès sous la pluie qui à force de redoubler atteint maintenant un coefficient multiplicateur des plus impressionnant (et des plus humidifiant..) Qu’importe nos machines ne rechignent pas à la tâche et nous atteignons Alès, où par chance nous nous perdons (en fait les gouttes d’eau sur l’écran du tomtom ne facilitent pas plus la lecture que les reflets solaires) alors je précise par chance car on se retrouve en direction de Saint Jean du Gard d’où je me rappelle quelques années plutôt être parti pour faire la corniche des Cévennes, et c’est précisément ce dans quoi nous nous engageons. Forcément on oublie vite l’inintérêt des villes pour savourer ces moments de pur bonheur que même les nuages respectent en oubliant leur incontinence chronique jusqu’à ce que nous soyons rendus à Florac. Une fois atteint cette cité nous emplissons les réservoirs et parcourons à deux reprises la rue pavée (de bonnes intentions) qui traverse la bourgade jusqu’à ce que tom localise la rue dans laquelle nous devons tourner pour rejoindre le Causse Méjean. Bon ouvre bien tes cages à miel faut que je t’explique un truc sinon tu vas rien comprendre à la suite (déjà comme ça….) alors ce soir nous dormons à l’auberge de la Jonte qui se situe dans les gorges de la Jonte, lors de la réservation sur Internet l’adresse était située à Meyrueis avec la précision qu’il fallait sortir du village et s’engager dans les gorges pour trouver l’auberge. Par contre l’adresse on va dire postale situais le lieu sur le territoire de Hures la Parade, c’est donc cette dernière commune qui était programmée dans le bignou quand nous quittons Florac, ce qui explique que ce dernier nous fasse escalader une toute petite route aux épingles à rendre jaloux tous les cols qui auront correctement rempli le formulaire, pour nous amener sur le Causse, nous roulons ensuite sur une route toujours aussi petite mais droite ou presque qui traverse le plateau.
Alors que nous longeons un champ qui est en fait un pré et qui est surtout l’aérodrome de Florac, j’aperçois un panneau dont la fonction est d’indicater la direction de Meyrueis. Le gps, lui indique bien tout droit et il à raison puisqu’on lui à demandé d’aller à Hures la Parade, nous ne l’écoutons pas et prenons la direction Meyrueis qui est aussi en l’occurrence celle de l’Aven Armand. A une intersection nous laissons l’Aven en face de nous et partons sur notre gauche suivant une route qui longe vite les gorges les surplombant jusqu’à l’arrivée à Meyrueis, nous traversons la localité direction les gorges ou comme précisé, nous nous engageons, une fois dans les gorges il n’y a plus rien d’autre que la rivière et les roches de chaque côté. Après avoir parcouru deux ou trois kilomètres on s’arrête se demandant si on avait pas manqué un épisode, demi tour et à l’entrée du bourg un grand camping étend ses mobil homes le long de la Jonte, nous faisons halte devant l’accueil pour y quérir quelque information, l’accueillante personne n’a pas l’air de connaître mais elle nous parles « des douzes » et effectivement ça me rappelle quelque chose. Donc c’est simple ça s’appelle les douzes car c’est à douze kilomètres dans les gorges, donc à une petite dizaine près on était bon , par contre c’est donc à douze km de Meyrueis mais c’est tout aussi loin de Hures la Parade mais dans une autre direction d’où le quiproquo avec le gps. Quand en fin nous arrêtons les motos en face de l’hôtel vers la piscine c’est avec soulagement que nous éjectons nos culs des selles qui les ont accueillis pendant de longues heures. Il serait tentant de sauter dans la piscine mais la température et l’heure nous incitent plutôt à nous rendre en salle de restaurant. Et là je ne te raconte même pas tu vas pas me croire, une seule chose si tu passes dans le coin, arrêtes toi là et prend la demi pension tu ne seras pas déçu c’est moi qui te le dit.

www.booking.com/hotel/fr/de-la-jonte.fr.html





Une bonne nuit de sommeil plus tard nous descendons vers la salle de restaurant ou attend un petit déjeuner à l’avenant du repas de la veille. Un peu simplet mais pas trop quand même j’ai pensé à recharger le Mappy et avant de disposer les bagages sur la pétoire je tombe la selle afin de tenter une reconnections gps à la borne positive. Paraphrasant un gus dont la poussée devint célèbre lorsque son aérophagie lui suggéra que la densité d’un corps qui pète se trouve allégée par les bulles, « Euréka » le fil correspondant est reconnecté et le petit écran géo positionneur luit à nouveau dans mon champ de vision. Ayant entendu parler d’une petite passerelle enjambant le lit d’un ruisseau dans la région de Millau qui se trouve être proche de notre position actuelle, nous adaptons l’itinéraire de façon à faire halte vers cet ouvrage.
Nous continuons à cheminer au travers les gorges de la Jonte, à peine quelques kilomètres plus en aval, notre attention est attirée par des pancartes vantant la présence d’un point d’observation des vautours. Il s’agit en fait de la maison des vautours qui regroupe un musée ou se trouvent de nombreuses pièces expliquant le vie des vautours ainsi que les différentes phases de leur réintroduction dans les gorges environnantes, mais également une terrasse d’observation pourvue d’instruments optiques permettant de debusquer les charognards planeurs jusque dans leurs espaces de nidification.
www.vautours-lozere.com/default.htm
Et surprise supplémentaire lorsque nous nous présentons à la caisse nous y reconnaissons le patron de l’hôtel que nous venons de quitter, ce dernier nous gratifie d’une petite réduction (le patron pas l’hôtel…….t’es chiant(e) quant tu pinaille comme ça !) .
Si t’as un peu de temps et que tu portes un minimum d’intérêt aux grands trucs à plumes ça vaut le coup d’y consacrer un peu de temps, rien que le point de vue vaut l’arrêt (bin oui c’est sur la route donc tu ne fais pas de détour, sinon je t’aurais sorti un truc du genre le vautour vaut le détour……..tu vois quoi !)







Repus d’information et d’observation au sujet des vautours nous re-lestons les selles confort du poids non négligeable de nos culs respectifs afin de poursuivre notre progression dans les gorges (de la Jonte je te rappelle) Nous nous rapprochons même de la sortie et la Jonte se prépare à fricoter avec le Tarn, c’est le Rozier



Ca y est la Jonte et le Tarn ont fait leur petite affaire et ce dernier ayant un débit théorique supérieur au confluant on conservera son nom pour la suite et c’est donc en suivant le lit du Tarn que nous allons glisser vers Millau. Roulant le nez en l’air car ayant rejoint les faubourgs de la sous-préfecture de l’Aveyron notre regard ne croise que les traînées entrecroisées d’une nuée de voiles de parapentes à défaut de l’hypothétique pont promis. De ce fait nous évoluons en centre ville avant d’avoir pu apercevoir l’ouvrage emblématique, ceux qui connaissent mon aversion pour la ville comprendrons que rapidement j’opte pour la première voie qui me permette de m’extirper de ce milieu urbain. Et bien m’en pris…



Bon on a vu le pont, on s’casse ! Non tu pense bien qu’on à fait 50 photos mais bon tu as fait les même quand t’es passé par là donc on va pas tout ressortir à chaque coup. Un peu plus loin une petite indication prétend qu’en empruntant une petite rue desservant un lotissement, il est possible d’accéder à un point de vision. Crédules ou oisifs nous bifurquâmes vers le panorama promis, et effectivement, la traversée du lotissement effectuée nous visionnons le pont, aussi bien qu’avant de traverser le groupe d’habitations agglutinées…………..ha mais attends ça continue…non c’est un chemin ! Pourtant l’étroite voie qui avait due être revêtue de quelque chose faisant penser à du goudron, était bien pourvue d’une minuscule pancarte relayant l’information qui nous avait enjoint à nous diriger en ce lieu. Qu’à cela ne tienne « que trépasse si je faiblis » je m’engage vaillamment sur ce qui avait du certainement servir de home à une communauté avicole si j’en juge par le nombre de nids que je tente d’éviter. Mais les pancartes n’ont pas menti et la « route » mène bien quelque part, mieux ! A peine une centaine des mètres parcourus la route est neuve, le goudron n’est même pas sec, toutefois le mieux se trouve parfois être l’ennemi du bien et en l’occurrence…………..le conseil général local à du engloutir son budget annuel en matière de gravier pour déverser sur le goudron bitumineux un matelas minéral très fin faisant penser au schiste qu’on peu observer sur certains terrils. Il faut plus que quelques centaines de mètres de cette tartine pour venir à bout de notre motivation, certes, mais ça dure sur 6 km d’une route ou il est difficile de croiser une voiture et qui se hisse en lacets jusqu’au faîte de la colline nous dévoilant enfin le point de vision sur le viaduc.



A travers quelque halo de brume semble flotter le port altier d’un voilier et patati et patata……



Pareil je vous fais grâce (2 monacos) de la multiplication des captations numérique sur ce même sujet, notre préoccupation du moment (et de la papa..) étant plutôt de trouver un itinéraire nous ramenant vers le pont sans se retaper les km de godille car si nous avions eu l’intention de faire l’enduro du Touquet, nous nous serions rendus………(personne ne suit, ça me déprimé !) Il existe une route dans la continuité de celle que nous avons gravi et cette suite redescend, pour nous enquérir des renseignements espérés la providence nous envoie par le biais de cette route, un couple de belge juché sur un can-am loué pour participer à une sorte de géo-caching. Après avoir devisé sur les atouts et inconvénients de leur engin par rapport aux nôtres (pas de sens caché, couché j’ai dit !) et avancé quelques théories sur la résistance de l’ouvrage nous faisant face en présence d’un cyclone, d’un cyclope voir d’un tsunami engendré par le tir par erreur d’un missile du plateau d’Albion, nous revenons à des choses plus terre à terre les questionnant sur la destination de la route par laquelle ils viennent de déboucher et si par hasard ils savent si on peut l’emprunter et revenir vers le pont ? Et bien ils savent, ils savent même très bien ils ont une très bonne appréciation de toute la topographie environnante, sans doute en rapport avec leur jeu, et je te le donne Emile, on peut redescendre par cette route et ça rejoint l’autoroute qui nous fera passer sur le pont ET c’est gratuit pour les motos ! A l’écoute de ces réjouissantes nouvelles nous commencions à humidifier le fond de nos cuir de contentement c’est le moment que choisi le Belge pernicieux pour nous placer le « MAIS » qui après l’annonce de toute bonne nouvelle viens y greffer un énorme lest de pondération. Mais, continua-t-il, je ne vous le conseille pas ! Nous attendons la suite et il se délecte à ménager ses effets, je ne vous le conseille pas car il y a un ministre ou un secrétaire d’état, enfin un truc qui se balade avec votre pognon (le Belge est taquin…) nous même avons été une fois bloqués…. Bon et bien gravillon nous revenons ! Faut voir le bon côté des choses nous avons pu apprécier le paysage, dommage que nous n’ayons trouvé ni noix ni olives car bien positionnées je pense qu’à l’arrivée nous aurions pu êtres fier de notre production d’huile… Donc si tu suit toujours on est en direction du pont, d’ailleurs le temps d’en causer nous rentrons sur le carrefour qui permet d’accéder sous le viaduc à une petite expo ou est retracée la construction du truc

www.leviaducdemillau.com/#/sites-incontournables/

Il y a aussi une visite payante et commentée, mais il faut attendre une heure alors ça sera pour une autre fois, ceci dit nous continuons de descendre vers le lit du Tarn et après l’avoir franchi nous allons au pied d’une des plus hautes piles.



Après avoir scruté le bidule de tous les côtés nous reprenons notre route le gps (qui fonctionne) programmé sur notre destination du soir :Argentat.
Et là nous avons droit à un grand moment d’interprétation du mappy qui va nous faire passer par des routes traversant pâturage et cours de ferme, alternativement revêtues de bouse fraîche ou gravillonnées de crotte de chèvres, il va sans dire que notre moyenne s’en ressent, et le clou c’est quand nous débouchons sur le rond point permettant d’entrer sur l’autoroute au bout du viaduc

Je rappelle qu'aux échecs, si la victoire est brillante, l'échec est mat.
Coluche

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il y a 10 ans 4 mois #98 par nebulus
Réponse de nebulus sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
et le clou c’est quand nous débouchons sur le rond point permettant d’entrer sur l’autoroute au bout du viaduc et ce après une heure de moto…culture. Tu crois que t’as tout entendu, hé bin écoutes ça, les flics nous bloquent à l’entrée du rond point, pourquoi ? Le sinistre que nous avions évité ce matin, nous ne l’éviterons pas cette fois ci et nous devons patienter jusqu’à l’arrivée et au passage de son convoi, ce qui fort heureusement ne sera pas trop long.
Le reste de la journée sera consacré à rejoindre notre destination par des routes dont nous n’aurions jamais entendu parler si nous n’avions pas de gps. Toutefois il faut reconnaître qu’il nous à emmené à destination et dans le temps qu’il avait annoncé……
Nous sommes donc arrivés à Argentat et logés dans un hôtel du centre à quelques pas des quais de la dordogne.



Encore une bonne journée riche en km, on va pouvoir se poser et casser une bonne croûte.


On continue……..après une bonne nuit réparatrice car mine de rien on à déjà avalé du kil depuis le départ, petit dej dans une salle avec un arbre sec au milieu (peut être qu’ils ont construit autour) Ha oui je ne t’ai pas parlé de l’hôtel, je te met le lien, rien d’extraordinaire mais pour le prix, on avait une chambre propre avec la salle de bain toute neuve, que demander de plus, peut être un wifi un peu plus performant (mais il était gratuit…) pour te dire la télé qui elle était bien présente on ne l’a même pas allumé.

www.fouillade.com/index.html

L’avantage d’être au centre c’est qu’on à pas besoin de prendre les bécanes pour aller chez mon cousin qui comme je ne te l’ai pas encore dit, habite à coté. Donc ce jour là on à pas sorti les bécanes du tout, on s’est baladé sur les quais et ensuite on est monté faire une petite visites aux cabanes.





Bon encore une fois je ne vais pas m’amuser à mettre toutes les photos que j’ai donc pour ceux que ça intéresse voir le lien :
www.hetresouslecharme.com/
et depuis le dessus on à une très belle vue sur la Dordogne et les touristes en Gabare ainsi que sur Argentat



Voila pour la petite balade du matin pour se mettre en appétit pour le barbec du midi et l’aprèm baignade et plage (là je ne peux pas te mettre les tof car Gali Voiça et Marie Patch sont en train de se battre pour obtenir les droits….)
Le soir même hôtel et le lendemain on reprend les bécanes (ça nous manquait tu penses…) mais nous partons léger (string et tongs) puisque le soir nous reviendrons au même hôtel.
Direction Brive la Gaillarde pour faire un marché, effectivement ça vaut le coup pour tout ce qui est fruits et légumes, canards, pains fromage…….bon apres les fringues et compagnie c’est comme sur tout les marchés. On à même trouvé du vin de paille et découvert que ce produit typique franc-comtois existait aussi dans le sud ouest. Ensuite on à fait le plein de bonnes choses et on est parti casser la croûte dans un endroit ombragé et bien plus rural.
www.brive.net/2240.php
En fait j’ai dans l’idée de visiter les pans de travasac et c’est pour ça que nous avons pris la direction de ce petit village proche de Brives
www.lespansdetravassac.com/
Une fois encore j’ai de nombreuses photos de la visite mais ceux qui peuvent être intéressés en trouverons sur le site et pourrons s’y rendre pour voir ça par eux même.
Il n’est pas trop tard quand nous finissons la visite des ardoises et nous reprenons des petites routes pour aller jusqu’à Gimel, joli village à visiter et possibilité de descendre par des sentiers pour voir les cascades, toutefois il faut intégrer deux paramètres, c’est payant et il faut beaucoup descendre, descendre………..par voie de conséquence après il faut beaucoup remonter, remonter……….donc prévoir le prix de la bière fraîche en arrivant au dessus…)
www.gimellescascades.fr/
Ensuite retour sur Argentat (t’as vu je t’ai fais 2 jours en un rien de temps)

Après une dernière nuit à Argentat nous quittons cette localité fort agréable pour se diriger vers la chaîne des puys en longeant la Dordogne, nous passons de ce fait auprès des nombreux barrages qui jalonnent le cours de cette rivière (j’entend déjà certains se rengorger pour qualifier de fleuve ledit cours d’eau, confluant avec la Garonne dans l’estuaire de cette dernière, il faudrait déjà avaliser que les estuaires sont partie intégrante des mers ou océans vers lesquels il s’ouvrent pour considérer les affluents convergents vers cette partie finale des grands fleuves comme fleuves eux-mêmes. Donc si ça te dérange pas on va dire rivière et laisser les experts se disputer le bout de gras, d’autan que c’est pas ça qui va boucher le trou de la sécu……) Nous passons donc le barrage du sablier dès la sortie d’Argentat
lacorreze.com/regions/barrages/barrage_sablier.htm
puis en longeant toujours la Dordogne nous sommes en face du Gibanel un domaine avec un château entouré d’un camping avec plage sur la retenue d’eau engendrée par le barrage du sablier précité. Au dessus du Gibanel se trouvent les cabanes et nous pouvons constater qu’elles sont bien intégrées car invisibles alors que nous leur faisons face.
Cheminant vers l’aval nous arrivons au barrage du Chastang
www.lacorreze.com/regions/barrages/barrage_chastang.htm
Un peu plus imposant que le précédent, la retenue d’eau qui en résulte est également bien supérieure remontant quasiment jusqu’au barrage de l’aigle. Nous délaissons le cours d’eau pour le rejoindre justement au barrage de l’aigle.
lacorreze.com/regions/barrages/barrage_aigle.htm
Si nous suivions notre logique d’itinéraire hydroélectrique, la suite devrais nous mener au barrage de Bort les Orgues, mais la logique est une chose que mappy ignore surtout lorsqu’il a été programmé pour autre chose, en l’occurrence la chaîne des puys. ‘est donc vers Mauriac que nous orientons notre destinée, puis toujours en suivant les recommandations de la chieuse dans l’oreillette nous traversons le village de Trizac lorsque la soif et la faim qui jusqu’à là étaient restées discrètes commencent à s’imposer. Bifurquant vers le centre du village une terrasse à l’air accueillant nous incite à stopper nos machines, d’autant que le store qui l’ombrage arbore les inscriptions café et restaurant. Pour parer au plus pressé nous commandons deux bières et lorsque le patron reviens son plateau lesté du frais breuvage issu de la fermentation du houblon, nous le questionnons sur la possibilité d’organiser une suite plus roborative à ce rafraîchissement. La réponse est nette : nous ne servons pas à manger le dimanche…………et nous sommes …..dimanche ! A nouveau juchés sur nos montures nous reprenons la route, en sens inverse car il y à eu re-programmation du gps, ce refus fut finalement un bien car le guidage nous fit prendre de l’altitude pour nous mener jusqu’au col d’Aullac ou nous fîmes halte dans un restaurant- buron avec une vue superbe sur la vallée.
www.google.com/maps/preview/uv?hl=fr&pb=...QDw&ved=0CJoBEKIqMBA
Puis rassasiés de charcuteries et d’Aligot nous continuons l’ascension vers le Puy Mary, où malheureusement les travaux conjugués à la foule énorme ne nous permirent pas de faire halte www.puymary.fr/
Ensuite nous avons du rouler un peu pour ne pas arriver trop tard au gite
www.le-chant-de-lance.fr/
Voila encore une belle journée de route plus quelques km quand le mappy à perdu ses repères.
Nous avons de très belles chambres et un plantureux repas achève de nous convaincre des bienfaits de la région.

Voila c’est fini le lundi mon comparse souhaite ne pas arriver trop tard donc comme il m’a suivit (presque) sans rechigner tout au long de ce périple je lui accorde l’autoroute pour le retour, après un bon petit déj, nous prenons la direction de Saint Etienne pour rejoindre le ruban à quatre voies, j’ai trouvé que c’était particulièrement chiant jusqu’à Lyon (et pas mieux après…) ensuite direction bourg en Bresse puis remontée vers le Jura, nous avons toutefois quitté le grand ruban pour se diriger vers Louhans pour déguster une volaille de Bresse.
Assez satisfaits de notre virée, plusieurs millier de km sans soucis majeurs.
La météo nous à relativement épargnés et la mécanique s’est bien comportée sur tout le parcours, pas d’accident (personne n’est à l’abri….) Des souvenir et des images plein la tête… Il faudra apprendre à mieux communiquer avec le gps mais ils nous à fait découvrir pleins de routes…..innovantes !

Je rappelle qu'aux échecs, si la victoire est brillante, l'échec est mat.
Coluche

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il y a 10 ans 4 mois #99 par greg
Réponse de greg sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
Ca rend plutôt bien :woohoo:
Encore un petit peu de mise en page et c'est tout bon :P

Celui qui pense à être humain ne commet pas de fautes. (Confucius)
La joie est en tout, il faut savoir l'extraire.

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il y a 10 ans 3 mois #2115 par grizzly
Réponse de grizzly sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
Après correction des quelques petites fautes d’orthographe, le Goncourt ne sera plus très loin ...

Pour être un gros con, il n'est pas nécessaire d'être gros, il suffit d'être con (Le Chat)

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il y a 10 ans 3 mois #2116 par grizzly
Réponse de grizzly sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
Ah quand même, après 3 messages on m'enlève enfin ce commentaire inique "ai-je fait ma présentation ?"

Pour être un gros con, il n'est pas nécessaire d'être gros, il suffit d'être con (Le Chat)

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il y a 10 ans 3 mois #2138 par Poisse38
Réponse de Poisse38 sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
Tout lu !!! J'ai adoré !
A éditer, sincèrement. Revues moto ? Guide balade ?
J'imagine bien le texte en voix-off sur diaporama, à mater entre potes et bières.
Merci de nous avoir régalé.

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il y a 10 ans 3 mois #2142 par nebulus
Réponse de nebulus sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita

Je rappelle qu'aux échecs, si la victoire est brillante, l'échec est mat.
Coluche

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il y a 10 ans 3 mois #2149 par Pouchou
Réponse de Pouchou sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
J'ai pas relu... comme les enfants qui ne lisent pas les bulles des tintin parce qu'elles sont trop remplies. C'était bien une copie conforme ou faut trouver les évolutions ?
Visiblement il manque toujours la fonction "retour chariot" et saut de ligne sur le nouveau forum :whistle: :whistle:

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il y a 10 ans 3 mois #2170 par Gordini
Réponse de Gordini sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita

Visiblement il manque toujours la fonction "retour chariot" et saut de ligne sur le nouveau forum


C'est bien dommage, ça allégerait la prose Nébulesque :)

Très joli CR néanmoins, avec de belles tranches de vie bien sympathiques :P

Fichier attaché :


J'ai décidé de vivre heureux parce que c'est bon pour la santé ! Voltaire. Iwata sur Corrèze :vv:
Il vaut mieux être en retard au boulot qu'en avance au cimetière :woohoo:

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  • gerard15
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il y a 10 ans 3 mois #2191 par gerard15
Réponse de gerard15 sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
bouh , trop a lire , et après , on s'etonne que le nouveau forum est lent :unsure: mais non je rigole :P

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  • OliverBast
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il y a 10 ans 2 mois #3539 par OliverBast
Réponse de OliverBast sur le sujet la correze par les grands cols bis répétita
Ca m'a fait bien rire, surtout le passage du combat entre l'homme et le GPS...

Comme l'a dit plus haut, voix off et diapo au cour d'un bon repas on s'y serait vraiment cru !

B R A V O !!! :cheer: :lol:

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